• Mes grossesses

    Ma 2e grossesse

     

    Hello !

    J'avais très envie de faire un article pour vous parler de esa grossesses. Comment je les découverte, les inquiétudes que j'ai eues. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être parce que j'ai eu beaucoup de frustrations. Et que je me dis que ça peut aider d'autres femmes qui seraient dans la même situation que moi. Je vous conseille de vous préparer quelque chose à boire et de vous installer confortablement, car cet article sera assez long.

     

    ♥ Des débuts difficiles :

    Le 10 décembre 2020, nous avons fêté les 2 ans de notre petite Rose. Une petite fille que j'ai mis (en comptant la grossesse) 4 ans à avoir ! Un petit miracle pour moi. Pour ma fille, j'avais vraiment du mal à me lancer dans ce projet bébé. Voilà quelques années que je n'avais plus mes règles. Pour mon gynécologue de l'époque, ça arrivait souvent. Et ce n'était pas grave. Mais au fond de moi, je savais que quelque chose clochait. Je faisais l'autruche. Je me disais que tant qu'on ne se lançait pas dans ce projet bébé, mon corps n'avait pas de souci. Voilà pas mal de temps que mon mari et moi parlions d'avoir un enfant. Nous avions donc décidé au final de nous lancer. Fin d'année 2014, j'arrêtais la pilule. (Deso 20) Les mois passèrent et mes règles ne revenaient pas. Au bout de 6 mois sans reprise de mes règles, j'allais chez un autre gyné. Le premier avait pris sa retraite. Elle m'ausculta. Une échographie dévoila que je souffrais de ce qu'on appelle le "Syndrome des ovaires polykystiques". J'aurai donc des difficultés à tomber enceinte. Ce n'était pas impossible. Mais compliqué. Elle me fit passer une prise de sang. Les résultats tombèrent. Je n'ovulais pas. Mon corps ne fonctionnait pas. Elle me fit prendre du Duphaston pour relancer mes règles. ça a marché. (pas à la première prise) Quand j'ai récupéré des règles, j'étais la femme la plus heureuse de monde ! Oui ! ça peut sembler surréaliste pour d'autres. Mais moi, j'étais aux anges ! Ma gyné me fit faire une 2e prise de sang. Malgré ce retour de règle, je n'ovulais pas. Elle m'a donc donné du Clomid. (Médicament pour ovuler) Une 3e prise de sang me dit que mon corps redémarrait, mais que mon ovulation n'était pas de bonne qualité. Elle me parla de piqures qu'on pouvait faire. De toute un armada d'examens. Mais je ne me sentais pas de passer par là. Quand j'entendais les femmes qui étaient passées par là. La souffrance par lesquelles elles étaient passées, les tensions qui pouvaient se créer dans leur couple. Je ne voulais pas de ça. J'ai donc fait le deuil de cette grossesse. Pour moi, on aurait jamais d'enfant. J'ai donc dit à mon mari : "Laissons faire la nature. Si je tombe enceinte... C'est super ! Sinon, tanpis !" Il accepta.

     

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    ♥ Ma première grossesse :

    J'ai découvert que j'étais enceinte de ma fille le 14 avril 2018. C'était inespéré ! J'ai eu très peur de la perdre au début. Malgré tout ce qu'on dit sur les femmes en surpoids, j'ai eu une grossesse normale. Mise à part un souci de vésicule biliaire qu'il a fallu opérer 2 mois après mon accouchement. (J'ai justement eu ce souci de santé parce que je perdais du poids de façon brutale) J'ai accouché normalement. 

    Pour notre 2e enfant, on s'était dit qu'on attendrait un peu que Rose grandisse. Mais pas trop. On ne voulait pas un trop grand écart entre les deux. On se disait que comme ça avait pris du temps pour que je tombe enceinte de Rose, ça prendrait sûrement du temps pour le 2e. Ma gynéco m'avait donc conseillé de faire retirer mon stérilet assez rapidement. Donc mi-juillet 2020, je faisais retirer mon stérilet. (Mirena) Mes règles sont venue juste après le retrait de mon stérilet. Mais je ne les ai plus eue les mois qui ont suivi... Dans ma tête, il avait fallu du temps pour mon corps reprenne ses droits sur mon contraceptif la première fois. Ici, ça serait sûrement pareil. Mais je ne les avais plus, car j'étais tombé enceinte durant le mois qui a suivi le retrait de mon stérilet. Donc en août. Et je ne m'en suis pas rendue. (Je n'ai pas eu les mêmes symptômes que pour Rose.) 

     

    ♥ Ma 2e grossesse :

    Le 10 décembre 2020, je me prépare pour le repas d'anniversaire de Rose. Je mets mon jegging élastiqué et mon pull. Mon jegging me sert. Et je regarde dans le miroir la façon dont tombe mon pull... Et je me dis : "Purée ! Je ressemble vraiment à une femme enceinte !" Je ne pensais pas si bien dire ! Le repas se passe bien. Je bois un petit verre d'alcool. Tout va bien. En rentrant, je me déshabille pour prendre ma douche. Sous la douche, je regarde ma poitrine. Et je constate que mes mamelons ont changé de couleur... Je commence à réfléchir. "Je serais enceinte ? Impossible ! J'ai eu mes règles juste une fois en juillet après le retrait de mon stérilet ! Donc, mon corps n'a pas pu se remettre de mon contraceptif ! J'ai mis 4 ans pour avoir Rose ! C'est impossible !" J'en parle à mon mari. On se dit que j'allais faire un test de grossesse pour vérifier. J'en ferais un le lendemain, car c'est là que les taux d'hormones de grossesse sont les plus élevé. Je me réveille vers 1 heures 30 du matin... Avec un gros doute ! Je me retourne, impossible de dormir ! Je suis prise de violente nausées. Je me dis que quitte à ne pas dormir. Autant en avoir le coeur net. Je me lève, trouve le test de grossesse dans l'armoire de ma salle de bain et le fait. 

     

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     3+ ! C'est ce que je lis sur l'écran ! La notice m'indique que je suis à plus de 5 semaines ! Incroyable ! Le lendemain, je vais passer une prise de sang. J'aurai les résultats quelques jours plus tard. Selon ma doctoresse, les taux d'hormones indiquent que je suis à environ 8 semaines. Dans ma tête, c'est impossible ! Je n'avais plus mes règles ! Je m'entends encore dire à mon mari : "C'est impossible que je sois enceinte ! Je n'ai plus eu mes règles depuis mi-juillet ! Si je n'ai pas eu mes règles, c'est que je n'ovule pas ! Ou que l'endomètre n'a pas pu repousser ! Un embryon ne peut pas se fixer s'il n'y a pas d'endomètre." (Le stérilet Mirena est un stérilet hormonal qui empêche l'endomètre de pousser.)   

     

    ♥ La grosse surprise ! :

    Nous avons rendez-vous pour ma première échographie la semaine qui suit. Et nous avons eu une surprise de taille. La gynéco regarde le résultat de la prise de sang prescrite par ma doctoresse. 

    Moi: Selon ma doctoresse, je serais vers 8 semaines. 

    Ma gynéco : Les taux d'hormones ne sont pas toujours fiables. Mais on va voir.

    Elle palpe mon ventre. "Hm... Votre utérus n'est pas très haut. Donc on ne doit pas être très loin."  Elle met la sonde dans mon vagin pour commencer l'échographie intravaginal de mon ventre. 8 semaines... Nous nous attendions à voir quelque chose de la taille d'une crevette. Mais autre chose apparaît à l'écran. Un rond se dessine. Ce que je prends au départ pour une poche bien ronde avec 2 petits embryons n'est autre qu'une petite tête avec un petit cerveau déjà bien scindé en 2. Je m'en rends rapidement compte et la gynéco aussi.  "Bon ! Je crois qu'on va utiliser l'autre appareil pour l'échographie ! Car vous êtes plus loin que prévu !" Elle poursuit avec l'autre appareil pour prendre les images sur mon ventre. Et je vois tout un bébé ! Un petit bébé quasiment fini ! "Vous devez être plus ou moins au même stade que moi." (La gynéco était également enceinte. Assez mince, son ventre se dessinait bien.) Je la regarde surprise. Elle commence à regarder les organes pour voir si ce bébé est bien formé. Je vois qu'il a un petit cerveau parfaitement formé. Un cœur qui bat... Elle me le fait d'ailleurs écouter.  Une petite colonne vertébrale, des côtes, des bras, des jambes se dessinent sur l'écran. Elle m'apprend que nous attendons une petite fille. Je suis abasourdie !

    Mon mari : "Tu avais peur que ça ne se fixe pas ! Bah, regarde !"

    Elle mesure le cervelet afin d'évaluer le terme. Car c'est la partie la plus juste à mesurer pour connaître un terme. Votre terme serait pour le 17 avril. Je suis donc à environ 22 semaines ! Je suis choquée. Elle me prescrira une autre prise de sang pour voir si mon taux de sucre et de fer.

    - J'ai fait un déni de grossesse ?

    - Non, car vous avez eu des symptômes. Votre poitrine, vos nausées, etc... Un déni (même partiel) vous n'avez pas de symptôme et vous ne vous en seriez pas rendu compte.

    Nous avons donc annoncé rapidement ma grossesse. En vrai, nous l'avons annoncé le soir où nous l'avons su. Car nous étions bien trop heureux.  Même si pour moi, ça me semblait surréaliste. Je sors de là choquée par la nouvelle. Je m'assieds dans ma voiture. Je téléphone à mon père pour lui apprendre la nouvelle.  Je fonds en larmes après l'appel.  Je m'en veux tellement de ne pas m'en être rendue compte plus tôt.  De ne pas avoir écouté plus tôt certains symptômes que j'avais. 

     

    ♥ Les réactions de l'entourage :

    Notre entourage était bien sûr heureux pour nous ! Mais il y a tout de même des choses qui m'ont bien énervée ! Pour lesquelles, je n'ai rien dit. Car ça ne servait à rien que je me dispute avec des personnes qui sont si sûr d'elle que pour se permettre d'émettre un avis médical. Surtout que je ne leur avais pas demandé. Je suis désolé si les personnes se reconnaissent à la lecture de cet article. (c'est très probable.) Mais je n'étais pas en état mentale de vous contredire à ce moment. Car apprendre que j'étais à un stade si loin dans une grossesse est quelque chose qui ne digère pas comme ça.

    Je vais continuer à parler de mon ressenti sur ce qui suit. Merci de ne pas sortir les prochaines choses que vous lirez hors de ce contexte. Voici donc les phrases qui m'ont bien saoulée !

    • "Comment tu ne t'en es pas rendue compte ?!"
    Tout simplement parce que je n'avais pas de nausée au début comme pour Rose ! Tout simplement parce que j'ai mis 4 ans pour avoir Rose. Et donc, ça me semblait inconcevable pour mon corps de tomber enceinte en moins d'un mois ! 

    En y repensant, j'ai eu des gros coups de fatigue en septembre. Mais j'avais mis ça sur le compte de mon stress de me chopper la covid au boulot et sur le deuil de ma maman qui en est morte en avril.

    •" T'as fait un déni partiel !"
    J'ai répondu que non. Que ma gynéco avait été catégorique la dessus. A certaines, j'avais beau expliquer. Mais non. Les quelques personnes qui en ont émis ces propos étaient sûr d'elles. Désolé si vous vous reconnaissez. Mais je n'étais pas en état de débattre à ce moment-là. 

    Tout ce que je peux dire, c'est que même si je suis très heureuse de cette grossesse, je ne vous souhaite pas de l'apprendre si tard. Car digérer l'information et entendre des remarques de ce style de la part de personne qui doivent vous soutenir... On se sent complètement incompris. Surtout que je culpabilisais énormément de m'en être rendue compte si tard. Je me revois seule dans ma voiture, après mon échographie, en train de pleurer. Je me revois toucher mon ventre en conduisant et en pleurant :"Je suis désolé ! Je ne savais pas que tu étais là ! Maman s'excuse bébé ! On va vite te trouver un prénom !

    Je ne peux donc que vous recommander de réfléchir avant de parler à une future maman qui a su sa grossesse aussi tardivement. Car même lorsque le bébé est voulu, il faut du temps pour digérer ça. La culpabilité de l'apprendre si tard. Et la culpabilité des choses que l'on a faite enceinte alors qu'on aurait pas du les faire, est lourde ! Et ne disparait pas en une semaine ! Pour la petite liste... Je me suis faites tatouer. J'ai bu l'alcool. J'ai mangé des choses que je n'aurai pas dû. Je me suis teint les cheveux. J'ai mis du vernis à ongles. Les 2 dernières choses sont anodines et beaucoup de femmes enceinte les font. Pourtant, c'est bel et bien déconseillé par les médecins et gynécologues. Car aucune étude ne prouve que ce n'est pas nocif pour l'enfant à naître. Et pour Rose, j'avais fait attention à tout ça. Donc oui, ces phrases n'ont été qu'un coup de couteau en plus sur la plaie de ma culpabilité. Même si elles ne se voulaient pas méchantes. 

     

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    ♥ Oups ! :

    Nous avons eu du mal à trouver un prénom pour cette petite fille. Mais au finale, nous l'avions. 2e échographie ! Je commence à digérer la nouvelle. Je sens ma petite bouger. Je suis ravie. En arrivant, ma gynéco me dit que ma prise de sang est bonne. Super ! Malgré mes écarts non voulu, nous avons une petite fille en parfaite santé. "Il y a juste une chose... Le laboratoire et moi ne sommes pas d'accord sur le diagnostique du sexe du bébé. Selon eux, c'est un petit garçon !" Encore une nouvelle a digérer ! Au moment de l'écho, elle vérifie. Et effectivement, il y a bien un petit bout en plus ! La gynéco me dit qu'elle a confondu la fente de séparation des bourses, avec la fente d'une vulve. Et qu'effectivement, on ne voyait pas le pénis au moment de la première écho. La gynéco était vraiment gênée. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Elle faisait de son mieux. Elle n'avait pas fait exprès. L'être humain n'est pas une machine. 

    Encore une fois, quand on annonce qu'au final, c'est un garçon et pas une fille, les gens ne se mettent pas à la place de la future maman. "C'est super ! Le choix du roi !" ou "Super ! Tu as le couple !"  J'ai limite plus de réactions positives en annonçant que c'c'est un garçon. Que quand j'avais dit que c'était une fille. Personne ne s'est dit : "Bon, on va juste dire que c'est cool. La pauvre doit déjà digérer le fait qu'elle aie appris sa grossesse tardivement." Quand on me sort : "tu as le couple !" J'ai juste envie de répondre aux gens (et je le ferais pour les prochaines fois.) "J'ai pas prévu de les mettre ensemble ! Je trouve l'inceste répugnante !" En fait, je ne comprends pas trop l'engouement qui se joue autour du fait d'avoir un sexe plus qu'un autre pour son enfant. L'important était que mon bébé soit en bonne santé. Qu'il n'aie pas de mal formation à cause de mes écarts non voulu. Avoir une fille ou un garçon m'importe peu. Je voulais juste savoir le sexe pour pouvoir le nommer. Et pouvoir me projeter dans ma grossesse afin de la vivre sereinement. 

    A l'heure où j'écris ces lignes, nous ne savons pas encore comment nous allons l'appeler. Nous avons quelques idées qui ressortent et qui nous plaisent. Nous dirons le prénom quand nous l'auront décidé. Et j'espère que l'entourage réfléchira un peu plus quant à leur réaction. Je me fais à l'idée que je vais avoir un petit gars. Et pas une petite fille. Le soir, je me plais à méditer en touchant mon ventre. Et j'envoie des bonnes ondes à mon petit à venir. J'aime parler à mon petit. J'essaie de retrapper le temps que j'ai perdu. Et je culpabilise beaucoup moins !

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